Phobie des serpents
La peur des serpents est nommée l’ophiophobie. Elle provoque des troubles psychiques et anxieux, handicapants au quotidien.
Lors de mes consultations, quelques personnes sont venues me voir pour traiter leur phobie des serpents. J’ai pu constater au fil des séances que la phobie spécifique, de manière générale, est une peur irraisonnée que l’inconscient a choisi pour se défendre face à quelque chose de plus ancré.
- Un héritage : un de mes parents ou les deux parents ont la phobie des serpents et me l’ont transmis inconsciemment.
- Un traumatisme : J’ai été confronté à un moment donné dans mon enfance à un ou plusieurs serpents et j’ai eu peur ou j’ai subi une morsure.
- Une peur inexpliquée « culturelle » : Je suis le seul dans ma famille à avoir peur des serpents, sans jamais avoir vécu de traumatisme. Cependant, les médias, les films, les livres véhiculant une image négative du serpent peuvent avoir un impact sur l’inconscient collectif.
Peur des serpents : Le traumatisme
Les morsures de serpents sont douloureuses et selon l’espèce peuvent tuer un humain avec leur venin. La peur est donc fondée mais l’aspect traumatique peut apparaître suite à une mauvaise expérience avec un serpent dans l’enfance ou même adulte. La personne s’est sentie alors attaquée sans moyen de défense. Elle peut soit avoir vécu l’événement et en être l’acteur, soit avoir vu l’événement et en être spectateur. Il se peut également qu’une personne qui a la phobie des serpents n’ait jamais été en contact avec ce reptile. Ce qui peut provoquer l’angoisse est d’être en présence d’un serpent ou tout autre rampant, reptiles susceptible de mordre, piquer ou être dangereux.
Peur des serpents : Les origines du mal….être !
Les serpents ont une mauvaise réputation, surtout en occident et ce, depuis des millénaires. Craints et diabolisés, ils font encore aujourd’hui l’objet d’une répugnance injustifiée dans l’inconscient collectif. Mais pourquoi ?
“La faute à notre héritage judéo-chrétien”, répond Françoise Serre-Collet, herpétologue, chargée de médiation scientifique au Museum national d’Histoire naturelle. En Asie ou en Afrique les serpents ne sont pas craints mais vénérés ! En occident, dans la religion judéo-chrétienne et la Bible, le serpent symbolise l’animal tentateur qui a poussé Eve a goûter au fruit défendu de l’arbre de la connaissance. Il est le symbole du mal, de Satan, l’auteur de la perte du paradis originel et l’immortalité.
Les serpents ne laissent personne indifférent : ils rampent, ils sont silencieux, sortent la langue, peuvent tuer. Ils sont également présents dans toutes les mythologies.
“Qu’on le veuille ou non, il y a cet inconscient collectif hérité de la Bible, qui a généré énormément de rumeurs, d’idées fausses et de légendes négatives autour des serpents.” dit Françoise Serre-Collet
En 2016, une étude a été menée en France par des chercheurs du CNRS auprès de plus de mille enfants auxquels ils ont montré diverses photos d’animaux. Ils en ont conclu que ce n’était pas tant le serpent en lui-même qui les effrayait mais leur physionomie : tête en forme de triangle, les écailles, la langue fourchue, yeux bridés…Certaines études affirment la nature innée de la peur des serpents, d’autres soutiennent son caractère acquis. Le débat reste entier aujourd’hui.
La peur inscrite dans la mémoire génétique
Une expérience menée par des chercheurs issus de l’Institut Max Planck de Leipzig et publiée le 18 octobre 2017 dans la revue « Frontiers in Psychology » semble confirmer la thèse selon laquelle cette peur est inscrite dans notre mémoire génétique.
“Ces chercheurs ont montré à des bébés âgés de 6 mois alternativement des photos de serpents et ensuite des photos de poissons. Ils ont mesuré grâce à des capteurs optiques infrarouge la dilatation des pupilles de ces nourrissons. La dilatation de la pupille est le signe d’un grand stress chez l’être humain. C’est une réaction automatique. Un bébé de 6 mois n’a pas encore été contaminé par les peurs des adultes, il est comme une page blanche. A la vue des photos de serpents, les pupilles se sont considérablement dilatées. Cette dilatation cessait systématiquement à la vue des photos de poisson et ainsi de suite. Cette expérience démontre de façon flagrante que l’être humain a une peur instinctive des serpents. Ces animaux étant estampillés comme dangereux par notre cerveau. Nous pouvons donc en déduire que le dégoût, la répulsion et le mouvement de fuite est totalement normal.” écrit Valérie Sengler, psychanalyste.
Les réactions physiques et comportementales en présence d’un serpent
En présence ou à la vue d’un serpent, des réactions physiques ou comportementales incontrôlable et parfois absurde peuvent se mettre en place. Parmis les réactions physiques, on retrouve :
- Des palpitations
- De la tachycardie
- La respiration qui s’accélère
- Des sueurs
- Des maux de ventre
- Une boule d’angoisse dans la gorge ou au niveau du thorax (plexus solaire)
- Des vertiges
- Des nausées
Au-delà des maux physiques, il peut y avoir des comportements irraisonnés comme des cris, des pleurs, une fuite, des crises d’hystérie, d’autant plus accentuée si le serpent s’approche de l’individu.
Peur des serpents : L’héritage
La phobie des serpents peut venir d’un héritage inconscient et involontaire transmis par nos parents ou un de nos parents. Si la mère ou le père de l’individu a peur des serpents, il a très bien pu le transmettre inconsciemment à son enfant. La peur est la réponse immédiate de l’être humain à un danger présent. A une dose appropriée, elle améliore les performances et nous protège. Mais, en excès, elle se transforme en phobie. Si un enfant a vu un de ses parents avoir peur en excès, son inconscient lui a fait comprendre qu’il est également en danger et par mimétisme il va reproduire cette peur.
Est-ce que l’hypnose peut m’aider à vaincre mon ophiophobie ?
La réponse est simple : Oui vous pouvez !
Quel que soit le degré de votre phobie, l’hypnose peut vous délivrer de votre phobie des serpents ou autres reptiles. Parfois, une seule séance suffit. J’ai pu constater de très bons résultats en une ou deux séances pour la phobie des serpents. Le nombre de séances peut varier en fonction du degré de l’expérience traumatisante ou de la peur (se faire mordre par ex) mais encore une fois, rien n’est défini car chaque personne est unique et réagit de manière différente à la transe hypnotique.
Pendant les séances, notre échange en amont va permettre de déterminer la source de cette phobie. Quand et comment elle est apparue, est-ce un héritage familial ou une transmission inconsciente des parents ? La phobie est-elle apparue suite à une expérience traumatisante avec un serpent…? En fonction de votre vécu, je vais déterminer le protocole hypnotique le plus approprié pour vous libérer de cette phobie.
Hypnose Lyon (07)
Sur Rendez-vous :
Cabinet Lyon 07
28 Boulevard de l’Artillerie – 69007 LYON
Le Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 19h00
Vous pouvez prendre RDV directement sur Medoucine ou par téléphone au 06.79.64.71.29
Règlements
Honoraires
Chaque séance a un tarif unique quelque soit sa durée.
Je peux me rendre à votre domicile pour les personnes à mobilité réduite.
J’applique des tarifs préférentiels pour les chômeurs, retraités, étudiants, personnel soignant et toutes personnes en situation de précarité.
Séance d'hypnose - 80 €
Tarif : 80 € – Entre 1h40 et 2 heures
Suite à notre premier échange et en fonction du motif de la consultation (arrêt du tabac, gestion du poids emotionnel, phobies, anxiété, burn out…), nous programmerons d’un commun accord une séance de suivi toutes les 3 à 4 semaines. Ses séances permettront de consolider votre objectif pour régler définitivement votre ou vos problématiques.
Certaines assurances complémentaires prennent en charge mon approche.
N’hésitez pas à me demander une facture d’honoraires en vue du remboursement de votre séance d’hypnose par votre mutuelle.
Une consultation d’Hypnose ne se substitue pas à un suivi médical.
Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour toute question liée à votre santé.